Le vice-président de la Banque mondiale apprécie les performances économiques de la Guinée

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Le vice-président de la Banque mondiale en charge de l'Afrique, Makhtar Diop, qui a terminé lundi une brève visite en Guinée, s'est félicité des performances économiques et les réformes structurelles réalisées depuis la venue au pouvoir des nouvelles autorités politiques. Pour lui, ce séjour lui a permit d'examiner les orientations fondamentales de la Guinée, en matière de développement et de promotion du secteur public et privé, en faveur des acteurs non étatiques.

Le gouvernement guinéen a fait des efforts louables que le Conseil d'administration de la Banque Mondiale doit étudier le 25 septembre prochaine, afin de se prononcer pour sa validation ou non, a affirmé M. Diop.

Le lendemain de cette réunion, le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) tiendra aussi sa session pour plancher sur le dossier de la Guinée, à travers les multiples rapports de missions récentes des émissaires de l'institution, a-t- il dit.

Les décisions positives en faveurs de la Guinée pourraient permettre au pays de bénéficier d'importantes ressources financières et des accompagnements techniques de la BM et du FMI, pour atteindre une croissance économique méritante et au terme, aboutir à un développement socioéconomique.

"Avec l'Initiative Pays pauvre très endettés (PPTE), l'Etat guinéen pourra s'endetter à nouveau sur des bases concessionnels, tout en faisant l'économie des ressources internes", a indiqué M. Diop, avant de rappeler que cette année, la Guinée a atteint un taux de décaissement de 36%, avec une forte amélioration de sa capacité d'absorption de fonds alloués dans le cadre des fonds publics au développement.

L'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE permettra d'annuler près de trois milliards de dollars américains, dans l'assiette de la dette extérieure de la Guinée.

Il a souligné que la Banque mondiale compte mettre un accent particulier sur le financement du secteur énergétique pour favoriser les investissements et l'implantation d'unités de productions, facteur de création d'emplois et de création de richesse pour l'essor économique et social du pays.

"Il est évident que sans énergie il est impossible d'avoir un développement économique et il sera difficile d'envisager une politique de réduction de la pauvreté au sein des couches défavorisées", a-t-il précisé.

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