Présidentielle en Guinée: l'UE appelle à la plus grande transparence

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La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOEUE) en Guinée a appelé hier les acteurs de la transition à "la plus grande transparence dans le traitement" des résultats du second tour de l’élection présidentielle prévu le 19 septembre.

Dans une déclaration à la presse, le chef de cette mission, Alexander Lambsdorf, a invité la Commission électorale nationale électorale (Céni), le ministère de l’Administration du territoire et des affaires politiques (Matap) et la Cour suprême, etc. à "la plus grande transparence dans le traitement, la gestion du scrutin, gage de son acceptation par les différents protagonistes".

"La transparence dans le traitement des résultats provisoires puis définitifs doit être de rigueur", a insisté le chef de la MOEUE.

"Le peuple guinéen a une occasion historique devant lui", a souligné M. Lambsdorf. "Ce scrutin représente une opportunité pour les deux candidats, leurs sympathisants et les autorités guinéennes de montrer au monde leur engagement pour la démocratie en maintenant un climat de civisme et de paix durant toutes les étapes de cette élection et en acceptant le résultat des urnes", a-t-il dit.

Sont candidats, l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, qui avait recueilli 43,69% des voix au premier tour le 27 juin, et l’opposant historique Alpha Condé (18,25%).

L’UE a prévu de déployer près de 70 observateurs de longues durées en Guinée pour l’observation du second tour de cette présidentielle, la première élection libre et démocratique organisée en Guinée depuis son indépendance en 1958.

Consciente des difficultés rencontrées par la Céni au premier tour, l’UE a recommandé la publication du répertoire définitif des bureaux de vote, incluant le détail du nombre d’inscrits et sa publication sur le site Internet de la Céni plusieurs jours avant le scrutin.

Elle recommande également l’affichage systématique du procès verbal des résultats devant chaque bureau de vote, la remise d’une copie certifiée aux assesseurs représentants les deux candidats ou encore l’accès permanent de leurs délégués à toutes les étapes de la centralisation, y compris au site central de Conakry.

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