Rentrée scolaire sur fond de crise dans le système éducatif

Greve 658x406Annoncée officiellement le 3 octobre dernier, la rentrée des classes prévue ce lundi 8 octobre n'a pas eu lieu dans tous les établissements à cause de la grève des enseignants dans tout le pays déclenchée par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), mouvement syndical de l'éducation.

A Conakry, capitiale du pays, l'engouement était réduit autour de la rentrée à cause de l'absence des enseignants dans les salles de classe. Ainsi, les élèves inscrits dans les écoles publiques sont plutôt restés à la maison afin d'éviter des révoltes et des débordements.

Dans le système éducatif privé, certaines écoles ont néanmoins commencé à fonctionner avec une présence quasi-totale des enseignants et des élèves. Le syndicat des enseignants demande une amélioration de leur traitement salarial avec un salaire de base de huit millions de francs guinéens, soit 869 dollars. Selon les responsables du SLECG, cette augmentation salariale doit être élargie à tous les enseignants de Guinée exerçant dans les milieux urbains et ruraux du pays.

Face à cette crise, le Premier ministre guinéen Kassory Fofana avait déclaré, lors d'une récente interview à la télévision nationale, que le gouvernement a déjà fait des efforts pour une augmentation de 40% sur la masse salariale des enseignants guinéens.

M. Fofana a affirmé que, eu égard à la situation économique du pays, le gouvernement ne serait pas en mesure de payer huit millions de francs à chaque enseignant du pays.

Les négociations entre le gouvernement et les syndicalistes de l'éducation vont reprendre dans les jours qui viennent.

Source:Xinhua

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