SCOOP : JAMES BOND DOUBLE ZHEROS 7 EN FEUILLETON A LA RPGT D'A LE LE TCHO !!!

 

Episode 1: Peur sur la ville : le syndrome de Galapaï infestera-t-il  Kaloum ?

Ils seraient venus faire le même job que les Djinnas Mossis du Libéria qui a conduit aux massacres de ce bled du pays profond. Les grigrimans qui officient actuellement à Kaloum autour de Fadigaya, (I Lô ! revenu du Diafounou) bof, Sekoutouréya, si vous voulez ou Bafataya, (Ilôt biasao-guinéen), donc des donsos-sory simbons, seraient (re)venus du pays mossi pour « laver » le président démocratiquement travaillé par tous ces jaloux qui lui trouvent des poux et veulent à distance lui faire la peau.

Armés de torches ou plutôt de l’œil du konkoma, un œil de djinnamori, qu’il n’est pas bon de trouver sur son chemin entre Kouroussa et Siguiri,  ils travaillent de nuit également à Mossiya, entendez le nom que portait le carré de Mafanco où habitait la famille de qui vous savez. Interrogez les vieux et les vieilles de ce vieux domaine de l’Etat, au temps colo. Il y a longtemps, vraiment longtemps de cela, il n’était pas besoin de le chuchoter ;  ils vous diront, en murmurant, encouragés par quelques jetons ou deux ou trois « cigarettes » de mâlé,  pourquoi ce lieu devenu le plus haut des entrées-couchers publics des commis de l’Etat, s’appelait Mossiya. Puisque là-bas, habitait celui qui n’est plus un commis de l’Etat, mais qui est l’Etat même. Puisque l’Etat, c’est Alélé tcho ! Il y habitait jusqu’à l’arrivée de la première Dame. Demandez à François Soudan pourquoi cet apartheid conjugal au sommet de l’Etat. Vous me direz qu’il n’y a pas encore d’Etat.

Nous avons hérité d’un pays et non d’un Etat.

On a eu l’homme-peuple, maintenant on a l’homme-Etat.

Donc, chérif Abdourahmane (le Souslov-marabout de Conté) aurait enterré beaucoup de « doudadous (secrets), sous le regard torve des Chinois maîtres d’ouvrage,  au plus profond des fondations de Fadigaya-Bafataya-Sékoutouréya. Il faut les trouver, les retourner à .. mais à qui ? Aux héritiers de celui-là même qu’ils étaient censés protéger, voire immortaliser. C’est un peu tard, mais il y a toujours des jaloux en embuscade.

Vous avez compris, ce qui s’est passé à Galapaï, à Ignace Deen et donc à Kankan-Kouroussa-Siguiri, pourrait se répéter à Conakry. D’où le gros gros français,  Syndrome,  de mon titre.

Episode II: Trois Peuhls de paille pour un règlement de comptes à Kapororails.

Trois incorruptibles contre trois Al Capone (S.T., C.D.D. et L.K. ?)

A la fabrication du PUP, Partie Utile Peule, comme me ricanait au nez un de ces fondateurs, pour faire unité nationale, on a pris un chouia de Niankoye, une noisette de Maninka, un zeste de Foulé, un soupçon de Koniagui, on a mis ça dans une vielle toundé-mare-mites du Kakandé, nageant dans du miel, on a remué ce consommé et trouvé le centre du pays, Mamou, et voilà parti le parti du Général président qui sera démocratiquement élu (RTG, siempre !). Voilà, le casse-tête chinois des audits est résolu. On va faire comme le vieux général. Pour casser Kapororails, on confie le sale boulot à un, deux des leurs, après une « étude » d’un des nôtres, qui n’a pas besoin de changer de veste pour changer de verbe. Tout chef a besoin d’un aboyeur, dixit Conté à propos de Mbemba gouverneur. Kapororails était devenu un nid de Peuhls, chairs à canon de l’opposition radicale à l’aube du multipartisme.

Carthago delenda est !

Il faut détruire Carthage ! Ce fut fait.

Faisons faire à la terre un petit tour.

Après « La question peule » lancée par un apprenti-gazier que le Tout Puissant a rappelé à lui avant qu’il ne devînt nazi, après celui qui lança « ils sont venus nous mélanger », entendez ces diaspourris,  les ci-devant « anti guinéens », après que le même a lancé la même philippique ethnoztratégique à nos frères de la Forêt créant un premier Galapaï, incendie que le tout puissant ministre de l’intérieur d’alors qui vient de rempiler, Alassane Condé n’a pu éteindre, ce fut :

Wo fatara !

La terre n’a pas arrêté de tourner. Passons.

Ouagaouaga. Rabat. Kankan Kouroussa Siguiri. Maintenant re-Galapaï.

Mais comment donc arrêter cette foutue planète de singes ? On les croyait habitants de la Forêt. Non, ils hantent mes nuits. Ils sont partout. Kankankoura, Nzérékourénin, Ratoma. On en trouve même à Mossiya dans Mafanco, qui hantent les nuits de ma douce moitié aussi, future mère des musulmans de Guinée. Un cercle vicieux je vous dis, le centre partout, la circonférence nulle part.

 Zé ! Zé !

Comme des moustiques. Il y a un remède à cela. Une bombe, la marque Timor. On en trouve à Abidjan, chez mon ex, Gbagbo. Faut les gazer tous, comme ça a failli réussir aux bords de la lagune.

Pour cela, beaucoup de paille.

Une seule étincelle peut mettre le feu à toute la plaine

Dixit Mao Zédong, mon autre ex. Donc j’ai trois ex dans mon collimateur qui troublent mon sommeil. Contre eux, j’ai trouvé trois Cavaliers de l’Apocalypse.

Trois Peuhls de paille. Tous les trois des Diaspourris dis-je. L’un serait vraiment pourri. Un Ripoux.. Le deuxième est inodore. Le troisième ne parle que lingala. Un créol wallon de Bruxelles, délocalisé depuis Kin la danseuse aux jets de la bonne bière. Bref, né à Kinshasa d’un père peuhl diamantaire, un feu Yèttè Zaïre, comme feu Baldé Zaïre, qui a pu être « pourri » d’argent. Car il fut l’ami du « président démo » (RTG) quand ce dernier était orpailleur et chercheur de diamant dans les poches de ceux qui en avaient. Quand on veut le pouvoir à tout prix on trouve des raccourcis. Il faut prendre l’argent là où il se trouve (François Soudan, JA).

Nos trois inrokuptibles sont jeunes. J’insiste, ce sont tous les trois des diaspourris. Donc ils ont les mains propres. Ils vont reprendre ce chef-d’œuvre, vous vous souvenez ? Vous étiez trop jeunes ? Plus beau que Le procès des gangs, avec Denka Mansaré, Mathias, le beau Malifa, en têtes d’affiche. Plus chaud que le « Dadis show ». Ne cherchez plus, c’était « Règlement de comptes à OK Corral ». En haut de l’affiche, par ordre d’apparition sur les écrans : 

Lamarana Diallo, ex gros débiteur de.

Mouctar Baldé, ex, bof..

Mukamba Kadiata..

Mou koi koi ?

Mukamba.. Diallo !

Eskeï !

Dans un nouvel épisode des Incorruptibles.

 

Episode III: Alpha/Kouyaté : je t’aime, moi non plus !

C’est un secret de polichinelle que depuis l’intronisation du « président démocratiquement élu » sous la bannière de l’arc-en-ciel, ce phénomène météorologique très éphémère s’est dissipé, ses composantes dispersées selon le temps qu’il fait, et surtout au gré des humeurs massacrantes de l’héritier du premier dictateur, bâtisseur de Sékoutouréya. C’est selon. Les grands de la nébuleuse, qui acceptent de se faire tout petits dans leurs souliers, continuent à avaler des couleuvres, arrosées des postillons du chantre de la ci-devant « dictature du prolétariat ». C’est facile pour ces derniers qui se reconnaissent le mieux dans la fameuse formule, l’antiphrase de l’intronisation histrionique :

Guinea is back !

La Guinée est de retour.

Backstage !

C'est-à-dire dans les coulisses de l’Histoire. Ou pour ceux qui veulent un dessin : la Guinée est toujours en  queue de peloton ; parmi les dix derniers pays ou premiers dans la pauvreté, tout en barbotant dans l’indignité.

Donc les prédateurs sont restés dans les dépouilles de l’Arc-en-ciel. Ceux  qui ont un égo surdimensionné ou un moi sur mesure ou tout simplement, ceux qui ont un MOI, se sont éclipsés en douce, sans claquer – bruyamment - la porte, tel Kassory, pour ne citer qu’un de ceux qui ne sont pas venus en nu-pieds rejoindre Alpha. Mais dès qu’il a été question de fondre l’arc-en-ciel dans un RPG de grenouille voulant devenir bœuf..

Bof !

Kouyaté demeure un cas d’Ecole. Parti, pas parti. Mystère. Politiquement il est là, bien là ; il est même omniprésent avec ses deux ministres, celui du plan, invisible,  aussi actif qu’un eunuque puisque châtré de la Coopération. Mais celui des audits, ex « petit » de Fall avant d’être PEDN, ce presque transfuge est une star. Maître en tirs-missiles à géométrie variable ; puisqu’il paraît, selon l’intox bien connue, qu’il donne des insomnies à certains ex premiers ministres. Il a toute une batterie d’orgues de Staline, c’est le cas de le dire, modernisés en Scuds antipatriotes, vous savez, le concurrent des Patriots made in Impérialisme américain. On les a vus lors d’une de ces guerres entre Israël-Pentagone et Palestine-monarchies.

Donc Messieurs  Alpha Condé et Lansana Kouyaté ne se parlent plus. Cependant la dernière sortie de ce dernier est surprenante, puisqu’il semble venir à la rescousse de son ex allié en soutenant l’idée du tripatouillage du fichier ; en clair, il serait indu de le ranger dans l’opposition ; pourtant Alpha et lui ne se téléphonent même plus. Une grande  leçon aux amateurs en leadership qui confondent stratégie politique et mamours de mammouths en carton-pâte. Kouyaté avait à faire un étrange choix typique d’une république bananière :

Promouvoir les bases solides d’un Etat de droit, avec un parti non ethnique et refuser une alliance ethnique, mais perdre sa base électorale ou être démocrate en suivant cette dernière dans son choix majoritaire. Il avait choisi cette dernière version « démocratique ». Voilà, « le mouvement réel de l’Histoire » (Marx ?), semble indiquer que cette « version » n’était qu’une perversion. Les faits sont têtus, Alpha et Kouyaté sont comme chiens et chats. Mais ils vivent dans la même concession, faite de cases en torchis, très caractéristiques du pays mandingue.

Mais à cause de la paille qui coiffe ces cases, il arrive que le torchon brûle, au risque de voir flamber le pacte de Kouroukan Fouga scellé in extrémis entre Alpha et Kouyaté.

Tu me laisses le pays Konya, disons  Beyla, Macenta, une partie de Nzérékoré et Kankan, les bleds de Kouankan, Sinko, je te laisse le pays profond (Forêt) et le reste du plat-pays, d’autres bleds de la haute Guinée proprement dite, aurait pu dire Kouyaté.

Top ici, dit Alpha, en essayant de cacher un rictus.

Or donc, voici qu’Alpha vient de sortir un oukase.

Koniakas de mon gouvernement, formez un Parti konia, et c’en sera fini de Kouyaté !

Alassane Condé fera la décentralisation des agréments, en veux-tu en voilà. Il faudra peut-être aller chercher au Libéria les conducteurs de magbanas qui avaient fui les tracasseries policières. Avec la levée des barrages, entre Kouyaté et A lélé tcho, on verra bien qui est le fouyantè 

La cagnotte de Tinto, la loi de finances qui vient d’être bénie par Rabi, le guichet unique qui se trouve sous mon oreiller comme sous Dadis, sont une assurance-vie pour étrangler le PEDN.

Ceux qui croient que Phiraouna, ministre des finances en est le préposé se trompent de wagon dans mon train Kankan-Bobo. Le guichet unique, c’est pour un petit à moi, celui du Budget. Lopez-Phiraouna, ce petit réactionnaire de Guinée Football club d’antan à Panam, au temps où il feignait d’ignorer le siège de la FEANF, ce niamou secondaire de Kaloum Tam Tam croit que j’ai oublié. Qu’il aille voir Sampil Saliou, l’ex indéracinable de la Primature, que je viens de balayer et  jeter en pâture aux spectres de mes ancêtres du Bwamu, les suppliciés du  « Crépuscule des temps anciens » (1) ! C’était au Burkina. J’ai une mémoire de Sily moi !

Aidez-moi à balayer mes amis, quant à mes ennemis, je les hisse :

Oh hé hiss djahannama Fodé !

Oh hé hiss Aljanna Fodé !

Oh hé hiss, souabé si, Souaré ..

Ouaga ouaga gnaga gnaga

Baîla charanga..

Oyé Pablo la pachanga !

Donc :

Sans le Konia, Kouyaté kogna bâna ! Dégagez-moi-le !

Allez ouste, à présent filez pour la campagne agricole !

 

Lancement de la campagne agricole !

Et j’entends  le rire agricole de tout un peuple. Tous les ministres sont en campagne, avec des cargaisons de semences législatives. Celles que les gendarmes ont bien voulu abandonner après un hold-up au domicile du sieur Bolloré, sis au port. Sa résidence tertiaire après son domaine en Sologne.

Nous verrons bientôt les prémices du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG). En ce moment seulement, nous parlerons d’une Assemblée nationale.

Il paraît que l’Opposition  reprendra bientôt son envol, comme le Phénix. Mort, brûlé vif par les travaux des ouaga ouaga et des gnaga-gnagas qui s’en étaient suivis. Il n’y a pas de fumée sans feu, à l’exception d’un court-circuit, qui ne saurait se produire dans un pays où l’électricité n’existe qu’en cas de foudre, le temps d’un éclair. D’où la disqualification d’un fichier verrouillé par la glu qui suinte après la  fusion de la fameuse clé, le sésame de la SAGEM, évanouie en nous laissant sur les bras, un « président démocratiquement élu », une CENI sans mémoire, sénile !

Il n’y a pas de quoi désespérer : le Phénix renaît de ses cendres tous les cinq cents ans.

Salut de soleil, salut de fatigue !

Wa Salam,

Saïdou Nour Bokoum

Note (1) titre d’un roman de Nazi Boni, classique de la littérature africaine qui décrit le sacrifice d’un peuple, le segment bwamu au Pays des hommes intègres, qui a préféré le martyre à la colonisation

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