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Signature d'un protocole d'accord entre le ministère des pêches de l'aquacultureet de l'économie maritime et la FAO

Mpaem signature dun protocole daccord entre le ministere des peches de laquaculture et de leconomie maritime et lorganisation des nations unies pour lal

Le Ministère des Pêches et la FAO ont signé ce vendredi 14 juillet 2017, un protocole d’accord pour la Campagne Régionale Transfrontalière 2017 sur les Ressources Pélagiques et les Ecosystèmes en Afrique du Nord-Ouest.

Ce projet d’accord signé au nom du Gouvernement de la République de Guinée, vise à définir les modalités de mise en œuvre de la Campagne Régionale Transfrontalière 2017 sur les Ressources Pélagiques et les Ecosystèmes en Afrique du Nord-Ouest au cours de 2017.

La FAO et le Ministère des Pêches par l’intermédiaire de la Direction Générale du Centre National des Sciences Halieutiques de Boussoura collaboreront conjointement et seront conjointement chargés de la mise en œuvre du projet, conformément aux modalités établies en vertu de ce « MoU».

L’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture sera chargée de mener la campagne avec la participation de l’Institut de Recherche Maritime (« IMR ») et de fournir les services, installations et contributions techniques comme décrit et conformément au plan de travail.

La campagne sera menée par le navire de recherche Dr Fridtjof NANSEN, qui sera utilisé conformément à l’Accord de programme entre l’Agence norvégienne de coopération pour le développement, l’Institut de Recherche Maritime et la FAO pour le programme « Appuyer la mise en œuvre de l’approche écosystémique de gestion des pêches en tenant compte des impacts du climat et de la pollution. 

Le Navire battra sous le pavillon de la Norvège en tant pays d’immatriculation et arborera celui des Nations Unies comme pavillon de Compagnie.

La FAO travaillera en étroite consultation et coopération avec le Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime. Le personnel de la FAO et l’IMR affecté au projet travaillera en étroite consultation avec le Directeur Général du Centre National des Sciences Halieutiques de Boussoura (CNSHB).

Le Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime sera chargé de fournir les intrants décrits dans le plan de travail et d’obtenir toutes les approbations, autorisations, licences et permis nécessaires par le Gouvernement de la République de Guinée pour le navire et tout le personnel affecté au projet et devra informer la FAO à cet égard. Le Ministère des Pêches, par le biais du CNSHB sera également responsable de :

1- Préparer en temps utile une lettre d’invitation nécessaire pour tout l’équipage scientifique, qu’ils embarquent sur le navire en Guinée ou arrivent dans les eaux guinéennes avec le navire afin de demander un visa pour la Guinée.

2- Obtenir les permis et autorisations nécessaires pour que le navire ait accès et opère dans les zones maritimes relevant la juridiction nationale de la Guinée.

3- Obtenir toutes les autorisations nécessaires en ce qui concerne la réglementation guinéenne sur les droits de douane. Les coûts ou frais administratifs en relation avec la mise en œuvre des dispositions de ce paragraphe sur les dépenses relatives aux droits d’importation /exportation applicables au navire de recherche seront supportés par le Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime.

4- Informer rapidement la FAO et l’IMR de tous faits ou mesures pouvant affecter, ou entrainer l’interdiction ou la restriction d’accès, ou la traversée ou les opérations dans certaines zones.

5- Informer immédiatement la FAO et l’IMR de tous faits ou mesures pouvant affecter la sûreté et la sécurité du Navire et/ou de son équipage. Le Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime nommera un point focal de faire la liaison avec l’IMR et la FAO sur les questions de sécurité Maritime.

A signaler qu’au cours de la campagne des échantillons méso-pélagiques et de méduses seront collectés pour élaborer une méthodologie pour estimer l’abondance et améliorer la connaissance sur la biologie et la distribution de ces groupes afin d’évaluer leur potentiel d’exploitation. De façon prospective, des échantillons de débris marins et de micro-plastiques devraient être collectés pour évaluer l’existence de zones critiques dans les zones étudiées. Des échantillons de tissus de poisson seront également prélevés pour étudier la présence éventuelle de contaminants. Les données sur les caractéristiques bathymétriques de profondeur seront collectés par l’écho-sondeur multi-faisceaux pour effectuer des analyses préliminaires des conditions des fonds et cartographier les habitats.

Source: Portail du gouvernement

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