Une délégation de Chinalco à Sékhoutouréya: Le projet Simandou en question

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Une délégation de la société chinoise Chinalco a été reçue en audience par le Président de la République, Pr Alpha Condé, le mardi 19 février 2013 au Palais Sékhoutouréya. Au menu principal de l’entretien, le financement des infrastructures des blocs 3 et 4 des gisements de fer du mont Simandou. C’est l’ambassadeur de Chine en Guinée, Zhao Lixing et Dr Ousmane, conseiller à la Présidence chargé des mégas projets, qui ont introduit la délégation auprès du chef de l’Etat.

Il faut rappeler que la Guinée, les Sociétés Chinalco, Rio Tinto et la SFI (Société Financière Internationale, filiale de la Banque mondiale) sont parties prenantes dans le financement de ce projet. Il était donc question, au cours de cette audience, de trouver le financement pour le chemin de fer et le port de ce projet afin que la production puisse être possible en 2015. Au sortir l’audience, Zhao Lixing, ambassadeur de Chine a déclaré : « Nous sommes très heureux d’avoir eu cette audience avec le Président de la République. Nous avons largement discuté des potentialités minières guinéennes et de la coopération entre les deux parties.
Nous avons essentiellement discuté de ce que la Guinée, la Chine et Rio Tinto, les trois parties, doivent faire pour faire avancer les infrastructures. Nous avons déjà identifié les problèmes. Il revient maintenant à ces trois parties d’organiser un séminaire au cours duquel nous allons trouver solution afin d’arracher le montant pour faire avancer les infrastructures du Simandou ».
Le conseiller à la Présidence chargé des mégas projets, le Dr Ousmane Kaba, a abondé dans le même sens : « C’est une discussion qui était centrée sur le projet Simandou. Comme vous savez, la Guinée est liée à une entreprise Chinalco et Rio Tinto avec la SFI. C’est les 4 partenaires qui font le projet Simandou qui est un projet complexe. La question de fonds aujourd’hui, est comment financer le chemin de fer, le port et accessoirement la mine ? Parce que, l’enveloppe de financement est tellement élevée qu’il faut chercher les ressources pour que la production et l’exportation puisse avoir lieu en 2015. Ce sont ces problèmes qui ont été débattus ».


Le Bureau de Presse de la Présidence

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