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La France suit avec préoccupation la situation en Guinée, après l’organisation, ce dimanche 22 mars, d’élections législatives et d’un référendum en vue d’un changement de Constitution. Elle condamne les actes de violence qui ont entraîné, durant cette journée, la mort de plusieurs Guinéens.

Dans sa volonté de contribuer à la consolidation de la paix et de la démocratie en République de Guinée, la Coordination de la Mission Internationale des Observateurs de la Société Civile Africaine (COMISCA), a dépêché une mission pour suivre et observer le processus électoral dans le cadre des élections législatives et du référendum du 22 mars 2020 en Guinée.

La Société de gestion de l’aéroport de Gbessia Conakry a annoncé sa fermeture à partir de lundi 23 mars. Cette fermeture serait liée à la propagation du Coronavirus qui a fait des milliers de morts à travers le monde.

Le bilan officiel de la journée d’élections législatives et référendaire, dimanche 23 mars, s’élève désormais à 6 morts, selon le gouvernement. Le Front national de défense de la Constitution, qui s’est opposé à la tenue du double scrutin, avance quant à lui le chiffre de 14 morts dont une dizaine à Conakry et 4 à Nzérékoré, dans le sud du pays.

La Guinée a vécu dimanche 22 mars un referendum et des législatives ternis par des violences qui ont fait des morts et des blessés, selon les deux camps. L’opposition qui a boycotté ces élections contestée par la communauté internationale entend faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.

Mariam Keita est à la tête de Binedou Global Service (BGS), une entreprise qui transforme les déchets plastiques en pavés écologiques en Guinée Conakry. Le processus de fabrication commence par la collecte des déchets, puis suivent le tri, la pesée et la fonte dans une cuve posée sur un feu de bois.

Les autorités guinéennes et leurs partenaires ont récemment fait le point sur l’état d’avancement du projet de développement du transport maritime à Conakry. En présence de membres de son cabinet, le ministre des Transports, Aboubacar Sylla (photo), a eu une séance de travail, le mois dernier, avec les responsables de la société Mayélia Logistics, le groupe Africa Development Solutions (ADS) et le groupe Damen, tous impliqués dans ce projet qui verra bientôt la mise en service de bateaux bus dans les eaux de la capitale.