Début de dégel du méga projet de Simandou

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En marge du Sommet G8, tenu à Londres, le 16 juin 2013, sur invitation du PM britannique, David Cameron, le chef de l'Etat guinéen, Alpha Condé, a rencontré le V-P exécutif et Dg de la SFI, Jin-Yong Cai, Sam Walsh, directeur de Rio Tinto, et Georges Soros. Une première victoire de Georges Soros.

Grâce à son entregent, le philanthrope américain, Georges Soros a pu réunir les quatre partenaires (chef de l'état de Guinée, Chalco, SFI (Société financière internationale), Rio Tinto) du gigantesque projet de Simandou afin d'accélérer son développement, plombé depuis plusieurs mois par des divergences d'intérêts stratégiques. En jouant les bons offices en terre londonienne, Georges Soros, ami de longue date du président guinéen, offre une ultime chance aux partenaires de vider leur contentieux à l'amiable et aplanir leurs divergences. Au cours de cet entretien, les partenaires ont réaffirmé leur engagement en faveur du projet Simandou et ont reconnu la haute portée économique et sociale de ce projet pour la Guinée, considérée comme un scandale géologique. Rio Tinto, la SFI (branche du secteur privé du groupe de la Banque mondiale), Chalco et l'Etat guinéen, représenté par le président Alpha Condé) ont évoqué la nécessité d'assurer la transparence et une bonne gouvernance dans le cadre du développement et de la gestion du projet. Un groupe d'experts a été mis en place pour élaborer un cadre d'investissement pour la recherche de financements nécessaires au dit projet, pour la construction et l'exploitation du réseau de transport adossé au méga-projet. Toutefois, plusieurs points restent en suspens et devront, selon les quatre tourtereaux trouver des solutions immédiates.

Simandou, projet d'extraction de minerai de fer de classe mondiale situé dans le Sud-Est de la Guinée est développé par Rio Tinto, en partenariat avec le gouvernement de Guinée, Chalco et la SFI. Le titulaire de la concession minière et le promoteur du projet est Simfer S.A., une société actuellement détenue à 50,35% par le groupe Rio Tinto, à 44,65% par Chalco et à 5% par la (SFI). L'Etat guinéen pourra obtenir une participation à hauteur de 35% dans le capital social de Simfer S.A. (la mine) et de 51% dans une société ad hoc, afin de pouvoir devenir le propriétaire des infrastructures (chemin de fer et port). Très attendue, cette réunion des partenaires à Londres, sera t-elle le déclic qui va faire avancer à petits trots le méga projet de Simandou ?

I.A.

Source: Les Afriques

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