L’histoire de Zébéla Togba

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 Franchement, je ne voulais pas écrire d’article ces jours-ci, mais la réaction de certains internautes m’y pousse.

Pour les besoins de mon analyse, permettez moi de vous donnez rapidement mon parcours scolaire ; j’ai commencé études primaires à Dixinn Bora ; ensuite après le départ du papa pour des études en Allemagnes, nous sommes allés à NZérékoré ; donc pendant deux ans, j’étais à l’école primaire de René Soukana.

Retour à Conakry, à l’école primaire de la belle-vue ; ensuite au collège de Cameroun, le lycée du 2 août. Après le bac, un bref séjour à la faculté d’agronomie de Sonfonia, puis une année à l’ENAM.  C’est en fin 1979 que je suis parti de la Guinée.

 

Alors pour revenir à l’histoire de Zébéla Togba, c’est en 1997 que Monsieur TEA, me présenta un de ses amis, Monsieur Marcel Pivi (ingénieur des ponts et chaussées à la retraite).  Au fil de nos rencontres, il éprouva de la sympathie pour moi ; il passait parfois dans mon centre de formation. J’ai appris par la suite, qu’il était un des petits fils de Zébéla Togba.

 

Un jour, je suis allé lui rendre visite et dans nos causeries, il commença à me parler de son grand père ; je l’avouai que je connaissais un peu l’histoire de ce dernier apprise à l’école ; il m’avoua que l’histoire n’est pas bien détaillée et parfois erronée ; il se leva, rentra dans sa chambre et sorti avec une lance et une bague.

Voici la lance de mon grand père et la bague que Samory Touré lui donna.

 

J’ai pris la bague pour bien l’observer et toucha la lance ; alors il me conseilla de ne pas toucher la lame qui est empoisonnée ; poison mortel sans antidote.

A l’époque je m’intéressais à l’histoire sans plus ; c’est aux usa, quand j’ai commencé à écrire que je mentionnai cette histoire avec le regret de n’avoir pas pensé y retourner pour les photographier.

 

Il y a quelques mois, une association a été crée pour une collecte de fond afin de construire un musée  Zébéla ; je fis alors allusion à cette bague ; Monsieur Akoye Massa Zoumanigui, qui a fait une thèse sur Zébéla Togba douta, parce que dans ses recherches, il n’avait pas entendu parler de cette bague.

 

J’avais proposé de faire un reportage sur ce héro pour parler de la levée de fond ; comme j’étais certain de l’existence de cette bague que j’avais touché, mon premier travail à N’Zérékoré fut d’aller chez feu Marcel Pivi à la recherche de la bague ; sa femme m’a reconnu et dit qu’en plus de la lance et de la bague, sont mari avec un collier et un boubou de chef de guerre de son grand père mais qu’après le décès de son mari, les femmes n’avaient pas le droit de les garder ; ils sont avec Monsieur Maurice Pivi à Zébéla.

 

Je suis donc allé à Zébéla pour retrouver cette bague ; Monsieur Mourice a bien confirmé l’existence de la bague qui se trouve avec son fils commissaire de police à Macenta puisque un des arrière petit fils avait volé le sabre (retrouvé).

Je vous donne en fin du texte, l’histoire de Zébéla Togba, raconté par son petit fils Monsieur Maurice Pivi.

 

Mon Analyse : J’ai tenu à donner mon parcours scolaire pour répondre à mon cher Youssouf Bangoura qui a dit ceci « Tout guinéen qui a étudié plus de 7 ans, connais Zegbela Togba . Il était dans le même programme que les Samory, alpha yaya, Dinah salifou, Kok Onivogui  Et à l'école primaire et au collège”.

 

J’ai étudié en Guinée et je connais le programme qu’il y a eu jusqu’en 1979 ; Zébéla Togba mentionné oui mais jamais d’étude détaillée ; donc je ne dis pas de contre vérité.

 

A ce Monsieur qui prend le pseudonyme de trompeur, qui affirme que je dis pas la vérité, ce qui implique que je ne suis guinéen que de nom ; je le défie de sortir de son anonymat, de faire de analyse et de prouver qu’il est vrai guinéen.

 

Comment voulez-vous parler de réconciliation nationale quand certains ne font que de la négation ou quand ils traitent ceux qui n’ont pas les mêmes opinions qu’eux de mauvais guinéens.  Cela, ne vous dit rien ? Ceux qui contestaient la vérité unique, étaient des fantoches, des apatrides et que sais-je encore, à la solde de l’impérialisme.

Que j’ai une haine envers un groupe d’individu (on n’ose pas dire ethnie).

 

La Guinée a encore du chemin à parcourir ; pour ce qui me concerne, patiemment, je continuerai à faire des analyses sans me soucier de ces gens là.

 

Pour moi, il y a des guinées qui pensent comme moi ou ont les mêmes avis et il y a ceux qui ne partagent pas mes points de vue ; donc un débat s’impose ; c’est cela la démocratie.  Jamais, je ne me considérerai plus guinéen qu’un autre guinéen ; nous avons tous les mêmes droits et devoirs.

Il ne faut jamais désespérer qu’un jour, ils comprendront que leur disque est raillé ; c’est tout le mal que leur souhaite.

 

Voici en image, Monsieur Maurice Pivi.

http://www.youtube.com/watch?v=BpeN4tFMz2I

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NB: La photo de la tombe de fe Pivi et le portrait de Zébéla Togba dans sa cour de N’Zékoré.

Paul Théa

Paul THEA

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