Officiellement les élections législatives en Guinée sont prévues pour le 29 décembre prochain. Au fil des jours, la pression de la communauté internationale monte progressivement sur la Guinée, afin qu’elle organise ses législatives synonymes de reprise de la coopération internationale, de la finalisation de la transition et du retour intégral du pays dans la légalité.
Si cette date du 29 décembre venait à être maintenue, la Guinée des habitudes électorales et des coups du sort de fin d’année serait une nouvelle fois perpétuée. Mais, quoique perçues comme indispensables pour décrisper l’imbroglio politique guinéen, faudrait-il pour autant aller aux législatives cependant que les conditions de tenue d’un scrutin transparent et équitable ne sont pas réunies ?
Alors que l’année a été vierge en Guinée sur le plan politique comme une moisson de cigale, plusieurs questions de fonds restent toujours en suspens.
Principalement :
A mon avis, il importe de ne pas brusquer les choses, en sollicitant hâtivement le suffrage universel pour notre prochaine assemblée, plus par souci, au fait, de se plier aux desideratas de la communauté internationale. Autrement, ce serait ne pas tirer les leçons des erreurs de la présidentielle.
Ce, au risque de rendre à nouveau le pays ingouvernable.
Des élections sans soupçon de fraude sont le gage de lendemains sûrs. D’autant que ces législatives semblent être la dernière chance de ce gouvernement aux abois.
Oury Baldé
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