Journée ville morte en Guinée
- Par Administrateur ANG
- Le 20/02/2013 à 07:16
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L’opposition réclame à travers ce mot d’ordre la transparence dans le processus électoral qui doit aboutir à l’organisation d’élections législatives. A Conakry, la journée a été partiellement suivie. Des fonctionnaires sont allés travailler, quelques taxis ont circulé et des magasins ont également ouverts. Par contre dans la banlieue, notamment à Bambeto, les boutiques sont fermées.
Il n’y avait pas d’embouteillage en ville. Dans la banlieue, notamment dans les quartiers favorables à l’opposition, la plupart des commerces sont restés fermés. Des commerçants rencontrés devant leur boutique déclarent qu’ils suivent le mot d’ordre de l’opposition.
A Kaloum, le centre administratif et des affaires, quelques rares boutiques sont fermées. Certes des absences ont été notées, mais l’administration fonctionne normalement.
L’opposition qui a appelé à la ville morte se dit satisfaite. Selon Mouctar Diallo président des Nouvelles Forces Démocratiques NFD, la morosité dans la circulation démontre que l’appel de l’opposition a été suivi.
L’opposition guinéenne réclame notamment le départ de l’opérateur sud-africain Waymark, en charge de la révision des listes électorales, ainsi que le vote des guinéens de l’étranger.
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