Une mission guinéenne au chevet des nationaux, menacés d'expulsion en Belgique

Le gouvernement guinéen a décidé, ce vendredi, de dépêcher «une importante mission» à Bruxelles, en Belgique, en vue de discuter avec les autorités belges, décidées à expulser vers Conakry 27 ressortissants guinéens, demandeurs d’asile politique, sur leurs conditions d’expulsion, a-t-on appris de source bien informée.

Le ministre d’Etat guinéen aux Affaires étrangères, François Loucény Fall, ses collègues de la Sécurité, Madifing Diané, et celui chargé des Guinéens de l’extérieur, Gbantama Sow ont, au cours d’une réunion, tenue ce vendredi, élargie à des hauts cadres de la Police et à l’ambassadeur de Guinée en Belgique, Ousmane Sylla, réitéré «le refus du gouvernement» d’accepter «des expulsions arbitraires» des ressortissants guinéens qui, selon eux, ont droit au respect de leur dignité.

Au cours de cette semaine, les pouvoirs publics ont multiplié les réunions, souvent houleuses, mettant en avant le refus des autorités d’accepter «des expulsions infondées».

La même source assure que la mission devrait s’assurer de la véracité des arguments fournis par les autorités belges, décidées depuis plusieurs mois à renvoyer des Guinéens dans leur pays, arguant que ceux-ci ne remplissent pas les critères devant leur accorder le statut de réfugiés pour des raisons politiques.

Récemment, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile, à la Migration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Mme Maggie De Block avait déclaré à Conakry au cours d’une conférence de presse que les ressortissants guinéens représentaient en 2013, la deuxième nationalité des étrangers vivant en Belgique qui aspirent à bénéficier de l’asile politique.

Mme De Block, qui n’avait pas fourni de statistiques sur les demandeurs d’asile guinéens, avait dit que toutes ces demandes d’asile «sont fantaisistes», assurant que seule une personne sur cinq peut aspirer à bénéficier de l’asile politique dans le royaume.

Elle avait précisé que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité, reconnue par les instances internationales, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés.

«La Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer le retour aussi humain que possible de plusieurs personnes dans leurs pays d’origine. Le retour volontaire pourra déboucher sur la mise en place de projets viables de développement en faveur des bénéficiaires qui doivent rentrer au pays dans la dignité», avait-elle dit.

L’émissaire belge avait dit regretter que très peu de Guinéens s’inscrivent dans un tel processus de retour, ce qui, a-t-elle martelé, incite le gouvernement de son pays à utiliser souvent la manière forte, appuyée par une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire européen.

Ma présence en Guinée, avait-elle dit, a pour but de dire aux Guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique de le faire pour de bonnes raisons en vue de bénéficier des mesures de protection pour une qualité de vie en toute légalité.

«Je ne peux pas accepter et tolérer que des êtres humains prennent des risques immenses pour des faux rêves», a martelé Mme Maggie de Block, ajoutant que la collaboration avec la Guinée doit aller plus loin, notamment pour améliorer la circulation des compétences.

Selon elle, l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par les échanges humain et économique qu’elle engendre.

«Les migrations professionnelles et estudiantines peuvent contribuer à la circulation des compétences et à participer au développement de la Guinée. Toutefois, je refuse le pillage des compétences», a-t-elle déclaré.

Elle a assuré que l’immigration pourrait être une chance pour le développement de la Guinée, mais à condition que cela se passe dans la transparence et le respect des lois du pays d’accueil.

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Le gouvernement guinéen a décidé, ce vendredi, de dépêcher «une importante mission» à Bruxelles, en Belgique, en vue de discuter avec les autorités belges, décidées à expulser vers Conakry 27 ressortissants guinéens, demandeurs d’asile politique, sur leurs conditions d’expulsion, a-t-on appris de source bien informée.

Le ministre d’Etat guinéen aux Affaires étrangères, François Loucény Fall, ses collègues de la Sécurité, Madifing Diané, et celui chargé des Guinéens de l’extérieur, Gbantama Sow ont, au cours d’une réunion, tenue ce vendredi, élargie à des hauts cadres de la Police et à l’ambassadeur de Guinée en Belgique, Ousmane Sylla, réitéré «le refus du gouvernement» d’accepter «des expulsions arbitraires» des ressortissants guinéens qui, selon eux, ont droit au respect de leur dignité.

Au cours de cette semaine, les pouvoirs publics ont multiplié les réunions, souvent houleuses, mettant en avant le refus des autorités d’accepter «des expulsions infondées».

La même source assure que la mission devrait s’assurer de la véracité des arguments fournis par les autorités belges, décidées depuis plusieurs mois à renvoyer des Guinéens dans leur pays, arguant que ceux-ci ne remplissent pas les critères devant leur accorder le statut de réfugiés pour des raisons politiques.

Récemment, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile, à la Migration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Mme Maggie De Block avait déclaré à Conakry au cours d’une conférence de presse que les ressortissants guinéens représentaient en 2013, la deuxième nationalité des étrangers vivant en Belgique qui aspirent à bénéficier de l’asile politique.

Mme De Block, qui n’avait pas fourni de statistiques sur les demandeurs d’asile guinéens, avait dit que toutes ces demandes d’asile «sont fantaisistes», assurant que seule une personne sur cinq peut aspirer à bénéficier de l’asile politique dans le royaume.

Elle avait précisé que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité, reconnue par les instances internationales, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés.

«La Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer le retour aussi humain que possible de plusieurs personnes dans leurs pays d’origine. Le retour volontaire pourra déboucher sur la mise en place de projets viables de développement en faveur des bénéficiaires qui doivent rentrer au pays dans la dignité», avait-elle dit.

L’émissaire belge avait dit regretter que très peu de Guinéens s’inscrivent dans un tel processus de retour, ce qui, a-t-elle martelé, incite le gouvernement de son pays à utiliser souvent la manière forte, appuyée par une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire européen.

Ma présence en Guinée, avait-elle dit, a pour but de dire aux Guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique de le faire pour de bonnes raisons en vue de bénéficier des mesures de protection pour une qualité de vie en toute légalité.

«Je ne peux pas accepter et tolérer que des êtres humains prennent des risques immenses pour des faux rêves», a martelé Mme Maggie de Block, ajoutant que la collaboration avec la Guinée doit aller plus loin, notamment pour améliorer la circulation des compétences.

Selon elle, l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par les échanges humain et économique qu’elle engendre.

«Les migrations professionnelles et estudiantines peuvent contribuer à la circulation des compétences et à participer au développement de la Guinée. Toutefois, je refuse le pillage des compétences», a-t-elle déclaré.

Elle a assuré que l’immigration pourrait être une chance pour le développement de la Guinée, mais à condition que cela se passe dans la transparence et le respect des lois du pays d’accueil.

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Le ministre d’Etat guinéen aux Affaires étrangères, François Loucény Fall, ses collègues de la Sécurité, Madifing Diané, et celui chargé des Guinéens de l’extérieur, Gbantama Sow ont, au cours d’une réunion, tenue ce vendredi, élargie à des hauts cadres de la Police et à l’ambassadeur de Guinée en Belgique, Ousmane Sylla, réitéré «le refus du gouvernement» d’accepter «des expulsions arbitraires» des ressortissants guinéens qui, selon eux, ont droit au respect de leur dignité.

Au cours de cette semaine, les pouvoirs publics ont multiplié les réunions, souvent houleuses, mettant en avant le refus des autorités d’accepter «des expulsions infondées».

La même source assure que la mission devrait s’assurer de la véracité des arguments fournis par les autorités belges, décidées depuis plusieurs mois à renvoyer des Guinéens dans leur pays, arguant que ceux-ci ne remplissent pas les critères devant leur accorder le statut de réfugiés pour des raisons politiques.

Récemment, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile, à la Migration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Mme Maggie De Block avait déclaré à Conakry au cours d’une conférence de presse que les ressortissants guinéens représentaient en 2013, la deuxième nationalité des étrangers vivant en Belgique qui aspirent à bénéficier de l’asile politique.

Mme De Block, qui n’avait pas fourni de statistiques sur les demandeurs d’asile guinéens, avait dit que toutes ces demandes d’asile «sont fantaisistes», assurant que seule une personne sur cinq peut aspirer à bénéficier de l’asile politique dans le royaume.

Elle avait précisé que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité, reconnue par les instances internationales, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés.

«La Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer le retour aussi humain que possible de plusieurs personnes dans leurs pays d’origine. Le retour volontaire pourra déboucher sur la mise en place de projets viables de développement en faveur des bénéficiaires qui doivent rentrer au pays dans la dignité», avait-elle dit.

L’émissaire belge avait dit regretter que très peu de Guinéens s’inscrivent dans un tel processus de retour, ce qui, a-t-elle martelé, incite le gouvernement de son pays à utiliser souvent la manière forte, appuyée par une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire européen.

Ma présence en Guinée, avait-elle dit, a pour but de dire aux Guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique de le faire pour de bonnes raisons en vue de bénéficier des mesures de protection pour une qualité de vie en toute légalité.

«Je ne peux pas accepter et tolérer que des êtres humains prennent des risques immenses pour des faux rêves», a martelé Mme Maggie de Block, ajoutant que la collaboration avec la Guinée doit aller plus loin, notamment pour améliorer la circulation des compétences.

Selon elle, l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par les échanges humain et économique qu’elle engendre.

«Les migrations professionnelles et estudiantines peuvent contribuer à la circulation des compétences et à participer au développement de la Guinée. Toutefois, je refuse le pillage des compétences», a-t-elle déclaré.

Elle a assuré que l’immigration pourrait être une chance pour le développement de la Guinée, mais à condition que cela se passe dans la transparence et le respect des lois du pays d’accueil.

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Le ministre d’Etat guinéen aux Affaires étrangères, François Loucény Fall, ses collègues de la Sécurité, Madifing Diané, et celui chargé des Guinéens de l’extérieur, Gbantama Sow ont, au cours d’une réunion, tenue ce vendredi, élargie à des hauts cadres de la Police et à l’ambassadeur de Guinée en Belgique, Ousmane Sylla, réitéré «le refus du gouvernement» d’accepter «des expulsions arbitraires» des ressortissants guinéens qui, selon eux, ont droit au respect de leur dignité.

Au cours de cette semaine, les pouvoirs publics ont multiplié les réunions, souvent houleuses, mettant en avant le refus des autorités d’accepter «des expulsions infondées».

La même source assure que la mission devrait s’assurer de la véracité des arguments fournis par les autorités belges, décidées depuis plusieurs mois à renvoyer des Guinéens dans leur pays, arguant que ceux-ci ne remplissent pas les critères devant leur accorder le statut de réfugiés pour des raisons politiques.

Récemment, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile, à la Migration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Mme Maggie De Block avait déclaré à Conakry au cours d’une conférence de presse que les ressortissants guinéens représentaient en 2013, la deuxième nationalité des étrangers vivant en Belgique qui aspirent à bénéficier de l’asile politique.

Mme De Block, qui n’avait pas fourni de statistiques sur les demandeurs d’asile guinéens, avait dit que toutes ces demandes d’asile «sont fantaisistes», assurant que seule une personne sur cinq peut aspirer à bénéficier de l’asile politique dans le royaume.

Elle avait précisé que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité, reconnue par les instances internationales, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés.

«La Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer le retour aussi humain que possible de plusieurs personnes dans leurs pays d’origine. Le retour volontaire pourra déboucher sur la mise en place de projets viables de développement en faveur des bénéficiaires qui doivent rentrer au pays dans la dignité», avait-elle dit.

L’émissaire belge avait dit regretter que très peu de Guinéens s’inscrivent dans un tel processus de retour, ce qui, a-t-elle martelé, incite le gouvernement de son pays à utiliser souvent la manière forte, appuyée par une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire européen.

Ma présence en Guinée, avait-elle dit, a pour but de dire aux Guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique de le faire pour de bonnes raisons en vue de bénéficier des mesures de protection pour une qualité de vie en toute légalité.

«Je ne peux pas accepter et tolérer que des êtres humains prennent des risques immenses pour des faux rêves», a martelé Mme Maggie de Block, ajoutant que la collaboration avec la Guinée doit aller plus loin, notamment pour améliorer la circulation des compétences.

Selon elle, l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par les échanges humain et économique qu’elle engendre.

«Les migrations professionnelles et estudiantines peuvent contribuer à la circulation des compétences et à participer au développement de la Guinée. Toutefois, je refuse le pillage des compétences», a-t-elle déclaré.

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Lounceny fall 5

Le gouvernement guinéen a décidé, ce vendredi, de dépêcher «une importante mission» à Bruxelles, en Belgique, en vue de discuter avec les autorités belges, décidées à expulser vers Conakry 27 ressortissants guinéens, demandeurs d’asile politique, sur leurs conditions d’expulsion, a-t-on appris de source bien informée.

Le gouvernement guinéen a décidé, ce vendredi, de dépêcher «une importante mission» à Bruxelles, en Belgique, en vue de discuter avec les autorités belges, décidées à expulser vers Conakry 27 ressortissants guinéens, demandeurs d’asile politique, sur leurs conditions d’expulsion, a-t-on appris de source bien informée.

Le ministre d’Etat guinéen aux Affaires étrangères, François Loucény Fall, ses collègues de la Sécurité, Madifing Diané, et celui chargé des Guinéens de l’extérieur, Gbantama Sow ont, au cours d’une réunion, tenue ce vendredi, élargie à des hauts cadres de la Police et à l’ambassadeur de Guinée en Belgique, Ousmane Sylla, réitéré «le refus du gouvernement» d’accepter «des expulsions arbitraires» des ressortissants guinéens qui, selon eux, ont droit au respect de leur dignité.

Au cours de cette semaine, les pouvoirs publics ont multiplié les réunions, souvent houleuses, mettant en avant le refus des autorités d’accepter «des expulsions infondées».

La même source assure que la mission devrait s’assurer de la véracité des arguments fournis par les autorités belges, décidées depuis plusieurs mois à renvoyer des Guinéens dans leur pays, arguant que ceux-ci ne remplissent pas les critères devant leur accorder le statut de réfugiés pour des raisons politiques.

Récemment, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile, à la Migration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Mme Maggie De Block avait déclaré à Conakry au cours d’une conférence de presse que les ressortissants guinéens représentaient en 2013, la deuxième nationalité des étrangers vivant en Belgique qui aspirent à bénéficier de l’asile politique.

Mme De Block, qui n’avait pas fourni de statistiques sur les demandeurs d’asile guinéens, avait dit que toutes ces demandes d’asile «sont fantaisistes», assurant que seule une personne sur cinq peut aspirer à bénéficier de l’asile politique dans le royaume.

Elle avait précisé que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité, reconnue par les instances internationales, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés.

«La Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer le retour aussi humain que possible de plusieurs personnes dans leurs pays d’origine. Le retour volontaire pourra déboucher sur la mise en place de projets viables de développement en faveur des bénéficiaires qui doivent rentrer au pays dans la dignité», avait-elle dit.

L’émissaire belge avait dit regretter que très peu de Guinéens s’inscrivent dans un tel processus de retour, ce qui, a-t-elle martelé, incite le gouvernement de son pays à utiliser souvent la manière forte, appuyée par une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire européen.

Ma présence en Guinée, avait-elle dit, a pour but de dire aux Guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique de le faire pour de bonnes raisons en vue de bénéficier des mesures de protection pour une qualité de vie en toute légalité.

«Je ne peux pas accepter et tolérer que des êtres humains prennent des risques immenses pour des faux rêves», a martelé Mme Maggie de Block, ajoutant que la collaboration avec la Guinée doit aller plus loin, notamment pour améliorer la circulation des compétences.

Selon elle, l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par les échanges humain et économique qu’elle engendre.

«Les migrations professionnelles et estudiantines peuvent contribuer à la circulation des compétences et à participer au développement de la Guinée. Toutefois, je refuse le pillage des compétences», a-t-elle déclaré.

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Au cours de cette semaine, les pouvoirs publics ont multiplié les réunions, souvent houleuses, mettant en avant le refus des autorités d’accepter «des expulsions infondées».

La même source assure que la mission devrait s’assurer de la véracité des arguments fournis par les autorités belges, décidées depuis plusieurs mois à renvoyer des Guinéens dans leur pays, arguant que ceux-ci ne remplissent pas les critères devant leur accorder le statut de réfugiés pour des raisons politiques.

Récemment, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile, à la Migration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Mme Maggie De Block avait déclaré à Conakry au cours d’une conférence de presse que les ressortissants guinéens représentaient en 2013, la deuxième nationalité des étrangers vivant en Belgique qui aspirent à bénéficier de l’asile politique.

Mme De Block, qui n’avait pas fourni de statistiques sur les demandeurs d’asile guinéens, avait dit que toutes ces demandes d’asile «sont fantaisistes», assurant que seule une personne sur cinq peut aspirer à bénéficier de l’asile politique dans le royaume.

Elle avait précisé que la Belgique applique une procédure d’asile de qualité, reconnue par les instances internationales, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés.

«La Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer le retour aussi humain que possible de plusieurs personnes dans leurs pays d’origine. Le retour volontaire pourra déboucher sur la mise en place de projets viables de développement en faveur des bénéficiaires qui doivent rentrer au pays dans la dignité», avait-elle dit.

L’émissaire belge avait dit regretter que très peu de Guinéens s’inscrivent dans un tel processus de retour, ce qui, a-t-elle martelé, incite le gouvernement de son pays à utiliser souvent la manière forte, appuyée par une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire européen.

Ma présence en Guinée, avait-elle dit, a pour but de dire aux Guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique de le faire pour de bonnes raisons en vue de bénéficier des mesures de protection pour une qualité de vie en toute légalité.

«Je ne peux pas accepter et tolérer que des êtres humains prennent des risques immenses pour des faux rêves», a martelé Mme Maggie de Block, ajoutant que la collaboration avec la Guinée doit aller plus loin, notamment pour améliorer la circulation des compétences.

Selon elle, l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Si l’immigration est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par les échanges humain et économique qu’elle engendre.

«Les migrations professionnelles et estudiantines peuvent contribuer à la circulation des compétences et à participer au développement de la Guinée. Toutefois, je refuse le pillage des compétences», a-t-elle déclaré.

Elle a assuré que l’immigration pourrait être une chance pour le développement de la Guinée, mais à condition que cela se passe dans la transparence et le respect des lois du pays d’accueil.

Source: PANA

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