AC, des châtiments de limogeages à tout-va pour faire de nouveau diversion

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« Le vice appuyé sur le bras du crime » pour perpétrer une fois de plus l'arbitraire… C’est le meilleur qui stupéfiera en Guinée, non le pire.AC l'avait promis en fin de semaine dernière, devant une cocotte de « coalition citoyenne »: « d’ici au dimanche prochain, beaucoup de têtes vont tomber et beaucoup iront en prison ». Des supplices du tartare annoncés contre ceux qu'il appelle « les deuxièmes saboteurs » (qui sont les premiers déjà ?). Il faut entendre par là les cadres présumés coupables de tentative de vols et de détournements. Mais aussi des « juges qui rendent de mauvaises décisions ».

On n’a pas compté jusqu’au jour du seigneur. De la rengaine populiste creuse, AC est passé aux actes. Et les têtes à claques tombent comme des mouches, pendant que la Guinée croupit dans une impasse tous azimuts de par sa faute : législatives qu’il refuse d’organiser plus d’un an après la présidentielle, tant qu’il n’aura pas tripatouillé le fichier électoral à son avantage, ethnocentrisme d’Etat qu’il nous refourguera avec ses limogeages revanchards, insécurité grandissante, manque d’eau et d’électricité, cherté accrue de la vie, défiance sociale ; pauvreté absolue.


L’ONAGUI, ministère de la Fonction publique, quelles autres victimes ? Les têtes qui ne plaisent pas vont tomber...

Pour l’instant, c’est la loterie nationale de Guinée, où tous les fonctionnaires ont été renvoyés, qui paie le prix fort des dérives autocratiques d’AC. Les responsables du centre de perfectionnement du ministère de la Fonction publique iront eux aussi grossir le rang des millions de chômeurs guinéens, sans qu’on ne sache pourquoi.

L’épée de Damoclès pèse, à présent, sur toute l’administration guinéenne sur le qui-vive, du reste pléthorique et à l’efficacité qui laisse à désirer. Ça se jouera en bonne partie à la tête du client. Au demeurant, de pauvres citoyens guinéens vont payer les caprices d’un président sénile.

Ces limogeages injustifiés et improductifs, annoncés tambour battant, et qu’on verrait comme un grand chamboulement salvateur de la fonction publique guinéenne, ne sont au fait qu’une diversion exprès d’AC sur son incapacité à résoudre les problèmes du Guinéen. Mais « quand on veut noyer son chien, on l’accuse d’avoir la rage ».

Après plus d’un an de présidence stérile, « à méchant ouvrier, point de bon outil » toujours, le gouvernement guinéen va d’errements à fuites en avant.


Du « deux poids, deux mesures » flagrant

L’incommensurabilité de l’iniquité d’AC ne pourrait s’évaluer qu’à l’aune de l’inaction à l’endroit de toutes ces fripouilles prédatrices et autres dirigeants démoniaques de la Guinée : Kiridi Bangoura, Alhassane Condé, Lousény Camara, Pivi & Cie, collaborateurs associés de premier plan du « Prof-Président ».

En aucun cas, les radiations au faciès d’AC n’amélioreront la situation de la Guinée, déjà très mal au point.

Aussi longtemps que l’exemple ne viendra pas d’en haut, il ne faudra pas espérer de changement.


Politique du pire (ethnicisme, diversion, vindicte populaire), la méthode AC

« La plus belle femme au monde ne peut donner que ce qu’elle a ». AC ne peut pas changer la Guinée parce qu’il n’en a tout simplement pas les moyens (compétences et bon entourage, bonne volonté surtout). Pire, le personnage est pétri de haine. A cause de son complexe intellectuel, AC ne s’accommode que des ignares ou des lèche-bottes.

Son idéologie politique est nourrie au socialisme marxisant d’AST, fait de complotite, de négation de l’homme et de mythomanie paranoïaque insécable de l’inefficience constitutive. L’absurdité voudrait qu’il gouverne la Guinée avec cet anachronisme barbare là.

Compte tenu des tares criantes d’AC, la politique du pire risque de perdurer tout son règne à vie.

Au final, du cannibale Sékou Touré à la crapule AC, c’est la Guinée, qui manque de bol, dont l’histoire politique ressemble à un sombre feuilleton cinquantenaire s’égrenant au gré de la fumisterie burlesque des bouffons successifs qui ont gouverné le pays. Après AC, quel autre bougre demain ?

La litanie des déraisons s’allonge à force de pusillanimité : « bail amphétoritique », « les saboteurs », « les deuxièmes saboteurs », et que sais-je encore; « demain brûler Conakry » ?

Papy Condé n’est plus apte que pour le garage. Et le plus tôt serait le mieux, pour essayer de sauver le peu de meubles qui restent du naufrage Guinée.


Oury Baldé

Oury Baldé

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