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Une semaine avant la date officielle de lancement de la campagne pour la présidentielle du 27 juin prochain - que l'opposant Cellou Dalein Diallo n'a pas hésité à déclarer ouverte -, les états-majors des partis politiques sont en ébullition.

La Commission électorale nationale indépendante -CENI a rendu public le fichier électoral Guinéen en perspective de l’élection présidentielle du 27 juin 2010.Ci-dessous, la répartition dudit fichier dans les huit gouvernorats de la Guinée et celui des Guinéens de l'étranger :

Le jeudi 06 mai 2010, le décret de promulgation de la constitution guinéenne a été rendu public, par une  annonce faite sur les antennes de la RTG.La proposition de constitution soumise par le CNT au président, a été finalement adopté en l’état et la question du référendum occultée par le général Sékouba Konaté, dont la volonté affichée depuis sa promotion comme Président intérimaire de la transition, est de conclure au plus vite le processus devant aboutir à l’organisation des premières élections démocratiques libres et transparentes du pays, depuis son accession à l’indépendance en 1958.

Annonce faite sur les antennes de la Radio télévision guinéenne, les décrets fixant le début de la campagne présidentielle et celui de la tenue du premier tour de l'élection, ont été officialisés pour le bonheur de tous les guinéens. Le premier décret stipule que la campagne pour les présidentielles du 27 juin prochain débute en Guinée le 17 mai 2010 et se termine le 26 juin 2010, à la veille du scrutin.

« Je suis fier d’être Kouyaté. (...) Un griot a plusieurs fois assuré l’intérim dans le Manding (...). » Le leader du PEDN, candidat à la présidentielle du 27 juin revendique et défend ses origines avec autant de facilité que d’irrévérence. C’était lors d’un débat à la télévision nationale.

Dans le débat démocratique, tout le monde a droit à son opinion, certes, mais il faut par soucis de cohérence  s’engager dans la rhétorique avec raison et logique dans la chronologique de ses interventions (être bien à propos).  En effet, comment polémiquer sur l’opportunité d’un referendum maintenant que nous sommes  si proche d’un dénouement  alors que le processus a été biaisé et vicié dès le début en mettant la charrue avant les bœufs :

La Guinée Conakry a été soumise mardi 4 mai 2010 à ce qu'on appelle «l'examen périodique universel». Il s'agit de passer au crible la situation des droits de l'homme dans le pays. Un examen très attendu après une série de violations ces dernières années, et notamment le massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry. Maintenant que le chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, a été mis à l'écart, lui qui était désigné par les forces vives comme l'un des principaux responsables de ces exactions. Le Président «par intérim», Sékouba Konaté et le gouvernement de transition semblent avoir bien passé l'épreuve devant le Conseil des droits de l’homme.

Aujourd’hui notre pays ressemble à une maison en ruine dont aucun ingénieur et maçon en charge de sa construction ne reconnait sa responsabilité dans la destruction de cette maison Guinée. Aujourd’hui, malgré le nombre très élevé de partis politiques en Guinée, nous venons d’être fixés par le CNT sur le contenu de la constitution de notre République naissante dont le mode d’adoption pose problème.